Étape 1 : L’estimation du bien immobilier
Cette étape est primordiale, car elle vous permet de faire une évaluation du bien immobilier et des installations qui seront incluses dans la vente. Vous devez notamment veiller à ne pas faire une surévaluation de votre logement au risque d’en retarder la vente. Lorsque votre bien reste sur le marché pendant longtemps, les potentiels acheteurs auront des réticences quant à la valeur exacte de l’habitat.
Pour faire une évaluation juste, vous pouvez faire appel à une agence spécialisée dans les transactions immobilières en cliquant sur https://immeuble.perfia.fr/ par exemple. Les experts de cette agence se chargeront notamment de faire une estimation en se basant sur les prix sur le marché immobilier. Toutefois, une estimation juste nécessite avant tout la réalisation de plusieurs diagnostics.
Il vous reviendra donc de faire appel à un diagnostiqueur agréé. Grâce à son expertise, il établira la conformité des installations de votre habitat avec les règles de consommation énergétique, d’isolation et sanitaires. Cette étape est primordiale et son non-respect pourrait juridiquement constituer un obstacle à la vente de votre habitat.
Parmi les diagnostics à réaliser, on peut citer le diagnostic de performance énergétique, le diagnostic amiante (obligatoire pour tout logement construit avant 1997). Le diagnostic termite est souvent nécessaire dans certaines zones indiquées dans un arrêté préfectoral. Les habitations de plus de 15 ans sont soumises aux diagnostics électriques et de gaz. Un état des risques et pollutions est également réalisé.
Étape 2 : Préparer les documents de mise en vente de votre immobilier
Après la phase d’estimation de vos biens. Vous devez préparer les divers documents nécessaires à la vente. Parmi les documents, on retrouve les pièces d’identité du vendeur, les pièces attestant qu’il jouit du droit de propriété sur l’immeuble à vendre. S’il s’agit d’une personne morale, les pièces justifiant son existence juridique sont nécessaires.
Les rapports d’expertise et de diagnostic réalisés sont nécessaires pour constituer le dossier de mise en vente. Les pièces justifiant le paiement de la dernière taxe foncière, un acte notarié et les dossiers relatifs aux travaux de réparation ou de rénovation sur l’immeuble complètent la liste des documents indispensables.
Étape 3 : Préparer l’annonce de votre offre
La rapidité avec laquelle vous trouverez un acquéreur dépendra de votre stratégie de communication. La digitalisation ayant pris d’assaut tous les domaines, vous devez essentiellement miser sur internet pour vite trouver un preneur à votre habitat. Pour cela, vous devez veiller à ce que vos annonces soient précises et comportent toutes les informations utiles sur votre habitat.
Le style de rédaction doit être axé sur des phrases simples et courtes. Chaque phrase doit apporter la juste information sur un aspect particulier de votre logement. Toutefois, il est important d’éviter l’emploi excessif des superlatifs. Votre annonce doit bien évidemment être accompagnée de plusieurs images de chaque partie du logement. Vous pouvez également confier la communication à une agence immobilière pour un travail professionnel.
Étape 4 : Gérer les offres d’achat et l’organisation des visites
La gestion des offres d’achat est une étape clé de la vente de votre immeuble. Elle prouve que votre communication a eu de l’impact sur la cible. Toutefois, cette étape est délicate et nécessite la consistance de certaines règles de base. L’une de ces règles fait obligation au vendeur de ne pas se soustraire à la vente en cas de soumission d’une offre proportionnelle au prix de vente.
Le vendeur devra donc mettre de côté toute préférence et accorder la priorité à la première personne ayant soumis une offre respectant le prix. Par contre, si l’offre soumise est en dessous du prix, des négociations peuvent être ouvertes entre les parties pour trouver un compromis. La loi autorise l’intervention d’un tiers qui jouera le rôle de facilitateur durant les négociations.
La soumission des offres d’achat est généralement accompagnée d’une demande de visite des lieux. Pour cela, vous devez veiller à la propreté des lieux. Vous pouvez également confier les visites à une agence immobilière. Cette dernière aura plus de facilité à orienter l’acheteur et à le rassurer par rapport à ses doutes.
Étape 5 : La signature des documents
Pour finaliser la vente, deux documents doivent être signés par les deux parties. Le premier document est le compromis de vente. Ce document justifie l’entente entre le vendeur et l’acquéreur autour d’un prix de vente. Pour plus de sûreté, il est conseillé de confier sa rédaction à une agence immobilière ou à une équipe juridique. Le compromis comporte des clauses sensibles, dont les clauses de rupture de l’accord, si l’une des parties ne respecte pas une promesse qu’elle a faite.
Le deuxième document qui permet d’acter définitivement la vente est l’acte authentique de vente. Cet acte est rédigé par un notaire et doit être signé par les deux parties. La signature intervient au moins 3 mois après le compromis de vente. Pour valider l’accord, le notaire doit s’assurer qu’il n’est entaché d’aucun vice. Il doit également s’assurer de ce que le bien en vente n’est soumis à aucun droit de préemption.