Une politique verte ancienne et encore en développement
La tendance à l’écologie n'est pas nouvelle dans la métropole nantaise. En 2006, la totalité des communes de la métropole se sont engagées sur un “Agenda 21”. L'expression provient du sommet de la Terre, tenu à Rio de Janeiro en 1992 et qui vit pas moins de 120 chefs d'États s'engager à mener un plan d'action pour le XXIe siècle avec pour objectifs la lutte contre l'effet de serre et l'évolution des modes de vie, notamment. En 2011, L' “Agenda 21” de la métropole nantaise se précise en formalisant le souhait de devenir une “éco-métropole engagée dans la préservation du climat et des milieux” ainsi qu'une “métropole équilibrée” pour ce qui relève des « formes urbaines » et de “l'organisation de la mobilité”. Outre cet agenda global, la même année, 21 des 24 communes qui forment la métropole se sont dotées d’un “Agenda 21” communal. Ses efforts constants valent à Nantes de devenir, en 2013, la première ville française nommée Capitale Verte de l’Europe par le Commission européenne. En 2018, Nantes adopte 33 engagements en faveur de la transition énergétique comme tenter d’atteindre 50 % d’énergies locales et renouvelables en 2050 ou encore rendre 100 % des toits utiles à l’horizon 2030.
Une gestion fluide et intelligente des déchets
Dans l’élimination des déchets, Nantes se veut aussi particulièrement performante avec, outre de nombreuses déchetteries à proximité immédiate comme la déchetterie de Nantes (anciennement prairie de Mauves) celle de La Chapelle-sur-Erdre, au nord, d’Orvault ou de Saint-Herblain, à l’ouest ou encore de Saint-Sébastien, à l’est, de nombreux écopoints dans les murs de la ville. Dans les quartiers de Dervallières, de La Beaujoire, de Chantenay ou d’Auvours, ces structures plus petites offrent les mêmes services que les déchetteries “classiques” mais s’avèrent encore plus accessibles pour les citadins. Elles sont d’ailleurs complétées par des points d’apports volontaires, spécialisés dans certains types de déchets (verre, textile...) et qui quadrillent le territoire communal. D’autres structures innovantes témoignent d’une fluidité dans l’élimination ou le recyclage des encombrants et déchets. Ainsi, les composteurs collectifs, au nombre de 168 dans l’agglomération, et les composteur pédagogiques, dans les écoles, permettent une utilisation intelligente et écologique de nombreux déchets organiques. Enfin, les ressourceries et recycleries, 16 dans l’agglomération nantaise, fournissent à des associations des textiles, appareils d’électroménagers, meubles... encore en bon état ou qui peuvent être réparés par diverses associations caritatives.
Une ville de parcs et de jardins
Vivre à Nantes, c’est pouvoir profiter de parcs et jardins nombreux et vastes comme, au nord, le parc floral de le Beaujoire, vaste de 14 hectares et bien connu des Nantais pour sa Roseraie, notamment. Citons aussi le Parc de Procé, jardin à l’anglaise de plus de 11 hectares traversé par la Chézine, au nord-ouest de la ville. Le Jardin des plantes (7,3 hectares en plein centre la commune), classé “Jardin remarquable” est, quant à lui, célèbre pour son Orangerie et ses Serres. La commune poursuit ses efforts avec, en 2017, plus de 17 millions d’Euros investis dans la création d’espaces naturels avec pour objectif que chaque Nantais puisse disposer d’un espace vert à moins de 300 mètres de son domicile. Symbole récent du développement des parcs et jardins nantais, le Jardin extraordinaire a été inauguré en septembre 2019. En lieu et place de l’ancienne carrière Miséry de Chantenay se trouve désormais pas moins de 25000 végétaux locaux, méditerranéens et tropicaux s’étendant sur 3,5 hectares. Le site se développera encore jusqu’à son ouverture complète, prévue en 2022 ou 2023.